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Lorsque l’on évoque la régénération de l’école et l’amélioration du système scolaire dont les lacunes sont de plus en plus évidentes, parents et enseignants sont pleins de bonnes idées, simples, bienveillantes et réalistes. Seulement, le dialogue n’est pas toujours au rendez-vous.

De l’importance de la cohérence entre acteurs

En effet, il y a blocage : régénérer l’école, ce n’est pas une question de temps ou de moyens, mais d’abord et avant tout une question d’écoute, de partage, de confiance et surtout d’engagement de tous. En effet, pour mettre en place des changements efficaces et durables dans notre système scolaire actuel, il est nécessaire que l’éducation soit une préoccupation de toute la société, et que chacun d’entre nous s’implique dans l’éducation. Et cela commence par une cohérence entre éducation à la maison et éducation scolaire, parce que l’enfant n’est qu’un ! Et les acteurs doivent tout faire pour que cette unité de l’enfant ne soit pas abîmée ou reniée.

Redonner une place aux parents à l’école

La place des parents à l’école a évoluée au fil des années, mais il faut maintenant qu’elle soit réelle et concrète ! Comment ? En supprimant les jargons qui excluent, en ouvrant les portes et en expliquant les pourquoi et comment de manière authentique, sans formalisme, en leur laissant les moyens de s’exprimer et de s’engager. Et à l’inverse, il est important que les parents comprennent que l’erreur fait parti de l’apprentissage, que leur expérience scolaire n’est pas celle de leur enfant, et que les enseignants veulent autant qu’eux l’épanouissement de leurs enfants. En bref, la régénération de l’école passe obligatoirement par un travail conjoint entre parents et enseignants. Il faut qu’ils fassent équipe ! C’est d’ailleurs prouvé scientifiquement, l’implication des parents dans la scolarité de leurs enfants est un facteur clef du bien-être des élèves. En effet, cela augmente significativement leur motivation, améliore leur comportement, ou encore les encouragent davantage à poursuivre leurs études supérieures. Nos amis canadiens ce sont eux penchés sur la question, tellement bien que le Ministère de l’Éducation de l’Ontario a créé un “ Guide pour accroître la participation des parents à l’école “en 26 idées, dont voici un résumé.

Etre en phase avec la réalité  

Il ne faut plus laisser les prises de décisions aux experts ou aux grands décideurs qui sont bien souvent très loin de la réalité du quotidien. Ainsi, si l’on considère que chacun doit s’investir, cela doit commencer par l’instauration d’un vrai dialogue, entre deux groupes qui vivent leur mission éducative d’une manière différente mais complémentaire : les parents et les enseignants. Et cette discussion, pour être constructive, doit se nourrir sans cesse de la réalité, elle ne doit pas chercher à s’imposer mais à trouver, trouver comment mieux valoriser l’enfant, mieux comprendre ce qu’il est, mieux faire de lui une personne unique. Cette discussion doit être authentique et ne pas laisser la grande structure administrative la piéger. Elle doit garder son objectif d’une école du relationnel, de la confiance, de la motivation des enseignants et de l’enthousiasme des parents.

La belle mission de l’éducateur

Enfin, nous ne pourrons pas changer l’école si ne nous attachons pas à rappeler la beauté et la grandeur de la mission de l’éducateur. Qu’est-ce que ça signifie ? Être un éducateur, c’est chaque jour oeuvrer pour que des libertés nouvelles grandissent, pour que des talents se révèlent, pour que des jeunes croient en eux et dans leurs actions pour le monde. C’est la mission la plus importante et la plus difficile qui soit. Alors si chacun de nous se rappelle de cela, notre école pourra évoluer pour le bien des enfants. A ce sujet, la célèbre pédagogue Maria Montessori disant que pour une éducation efficace, il faut avant tout se préparer soi, en temps qu’adulte-éducateur : au lieu de parler facilement, il doit acquérir le pouvoir du silence ; au lieu d’enseigner, il doit observer ; au lieu de s’affirmer par une sorte d’infaillibilité, il doit assumer la posture de l’humilité. Ainsi, il est clair que pour résoudre toutes les problématiques éducatives, il convient non pas de s’orienter avant tout vers l’enfant…mais vers les éducateurs. Ceux-ci doivent évoluer, changer leur rapport à l’enfant, apporter de la clarté à leur conscience et renoncer à bon nombre de préjugés qui portent préjudice à l’enfant.

Nous avons tous le pouvoir de semer des graines, et chaque petite action compte, car si pour chaque situation aberrante, ou si pour chaque idée pertinente, nous nous mobilisons, une dynamique vertueuse pour une meilleure école serait engagée, et la partie en phase d’être gagnée !

Source : https://www.colibris-lemouvement.org

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