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Il est fréquent d’observer des troubles du sommeil chez le nourrisson ou chez le jeune enfant. Angoisses, peurs, cauchemars en sont souvent à l’origine. Encore trop jeune pour faire la différence entre la réalité et la fiction, cela est très déroutant pour lui.

Ce n’est qu’à partir de trois ans environ qu’il arrivera à distinguer le faux du vrai et à réaliser qu’un mauvais rêve est de l’ordre de l’imaginaire.

Dans certains cas, on observe des terreurs nocturnes qui peuvent être très impressionnantes pour vous, parents. Ce phénomène est bien plus rare. En effet, il ne toucherait que 3% des enfants. Ces perturbations nocturnes sont souvent le reflet d’un évènement stressant dont il n’arrive pas à parler. A défaut de l’extérioriser avec des mots durant la journée, il le fait la nuit, pendant son sommeil. La rentrée scolaire, la séparation des parents, l’arrivée d’un autre enfant à la maison font partie des éléments déclencheurs les plus fréquents.

Même s’il est difficile d’assister à ces scènes, il n’y a pas de raisons de paniquer. C’est une étape normale dans le développement cérébrale de l’enfant.

Votre mission est d’adopter la bonne attitude:

  • Face aux peurs

Surtout ne vous moquez pas de lui même s’il vous raconte une histoire farfelue! Car si pour vous ce n’est rien, ça n’en est pas moins réel pour lui. Encouragez-le à poser des mots sur ce qu’il ressent.  Soyez bienveillant et à l’écoute, c’est ainsi qu’il arrivera à surmonter ses craintes. Vous pouvez, par exemple, installer une veilleuse le temps qu’il retrouve un sommeil serein.

Aussi, une méthode très efficace à lui apprendre: la respiration abdominale. Cette technique, issue de la sophrologie, est très facile à appliquer et lui permettra de retrouver son calme de façon autonome.

  • Face aux cauchemars

S’il vous demande de dormir avec vous, refusez! Cela ne lui rendrait pas service. Il doit comprendre que dans sa chambre il ne risque rien.
En revanche, vous pouvez passer plus de temps avec lui au moment du coucher. Chantez des comptines, lisez une histoire, faites lui un massage etc.
Durant la journée, vous pouvez en parler avec lui afin de l’aider et de lui donner les outils nécessaires pour dépasser ses peurs par lui-même.

  • Face aux terreurs nocturnes

Il s’agit de la situation la plus délicate et subtile à traiter même s’il n’y a toujours pas de raison de s’inquiéter.

Les terreurs nocturnes durent entre 1 et 20 minutes et apparaissent dans la première partie de la nuit quand le sommeil est le plus profond. L’enfant se réveille en pleurs et en hurlant. Il ne réalise pas la présence de ses parents près de lui.
S’il se réveille vraiment il peut montrer des signes d’agressivité.
Restez près de lui jusqu’à ce qu’il se rendorme mais dans la mesure du possible, évitez de le toucher ou de lui parler.
Le lendemain, il n’est pas utile de lui en parler, sauf s’il s’en rappelle ce qui n’est généralement pas le cas. Par contre, vous pouvez entamer une discussion pour essayer de comprendre ce qui le perturbe.

Si vous constatez que ces différents troubles du sommeil persistent après deux ou trois semaines, il est préférable de vous rapprocher d’un médecin afin de gérer au mieux cette situation.

Source: http://naitreetgrandir.com/fr/

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