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Open/Close Menu DU 21 AU 23 SEPTEMBRE 2018 AU CHÂTEAU DE FLAUGERGUES À MONTPELLIER



La phase de grand intérêt pour les armes (on pourrait presque parler de fascination parfois !) commence chez les enfants après la période de l’opposition martelée par des « non » incessants, donc vers les 3 ans. C’est la manière qu’il a découverte de s’affirmer, de relâcher ses pulsions d’agressivité naturelle. Jusqu’ici l’adulte était pour lui un être géant et tout puissant, détenteur du pouvoir de vie et de mort pour lui ! 

Ce sont ces jeux qui lui permettent de découvrir le fait de faire du mal, et aussi de protéger, mais également son appartenance sexuelle. Votre petit garçon se classe parmi les hommes, étant donné qu’il a un pénis, et arborer des armes symboliquement représentations phalliques qui lui font prendre de l’assurance et devenir, dans son esprit, celui qui protège sa maman.

C’est là que vous intervenez ! Cadrez-le, expliquez-lui comment faire la distinction entre le jeu se rapportant à l’imaginaire et les situations réelles. Interdisez par exemple le tir direct sur une zone vitale (tête, poitrine…), dites-lui qu’il ne doit viser que dans les jambes dans le jeu.

Rien ne sert d’interdire définitivement ces jeux, comme évoqué ci-dessus c’est une des manières qu’il a trouvé de se débarrasser de son agressivité et en l’occurrence il risquerait de devenir plus violent à l’école par exemple. Il sera agressif plus longtemps également s’il ne peut se décharger avec ses jouets, en grandissant il pourrait garder une part de cruauté envers les faibles au lieu de les protéger.

Votre garçon pourrait aussi devenir passif s’il ne lui est pas permis d’exprimer son agressivité, il pourrait avoir des problèmes à se mesurer aux autres plus tard et devenir le bouc émissaire en collectivité.

Ne refusez pas systématiquement que votre enfant joue à des jeux de guerre mettant en scène la violence, ils lui sont nécessaires pour se développer et équilibrer sa personnalité en canalisant son agressivité.

Qu’il ne vaille mieux pas l’empêcher de jouer est une chose, mais vous pouvez clairement l’aider à dépasser sa fascination.

Aidez-le à comprendre, lorsqu’il commencera à inventer des jeux plus scénarisés (au début, il « tire » simplement sur tout ce qu’il voit), que la force ne devrait être utilisée et n’a d’intérêt que pour défendre une juste cause. Apprenez-lui que la violence gratuite n’a aucun sens et mène au devant d’ennuis, et qu’il est toujours important de respecter les lois.

Rappelez-lui également que la violence n’est pas le seul terrain sur lequel il peut défier et affronter ses camarades, qu’être le plus fort n’est pas forcément une question de force physique et que d’être armé n’est pas du tout le meilleur moyen de se faire respecter. Faites-lui découvrir ses talents cachés en lui posant des devinettes, en jouant ensemble à des jeux de société, qu’il brille par son humour, sa ruse, sa stratégie ou sa réactivité ! Et puis, lorsque vous avez des conflits à la maison, ils sont réglés par la parole non ?

Source: http://www.infobebes.com

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