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Pris dans l’engrenage du quotidien, nous ne faisons pas forcément attention au type de vocabulaire que nous employons avec nos enfants. Or, des mots qui nous paraissent anodins, peuvent avoir un impact très important sur nos tout petits. En effet, nous sommes leurs premiers référents, et ils boivent nos paroles comment étant des vérités, leurs vérités, et ainsi leur réalité.

Même si loin de nous l’envie d’être blessant, il peut arriver, emporté par la situation, de lâcher une phrase que l’on regrette, ou qui n’est pas bénéfique à sa construction. Qui ne s’est jamais surpris à utiliser des expressions qui n’ont finalement pas beaucoup de sens, ou dont l’impact éducatif s’avère négatif ?

Le problème, c’est que le résultat de ces paroles négatives est le même pour tous ( et c’était déjà le cas pour nous ) : Un manque de confiance en soi, qui est un véritable handicap dans la vie. Alors que cette relation d’amour et de respect de soi n’est ni compliqué à obtenir, ni difficile à entretenir. Il suffit juste que l’on nous l’ai transmise un jour ou l’autre. Il est donc important de s’attacher à la faire naître dès l’enfance, pour qu’ensuite, jamais plus cette confiance ne nous quitte.

Se mettre à leur place

Pour illustrer l’impact que peuvent avoir nos paroles réductrices sur nos enfants, Charlotte Ducharme, auteur de Cool Parents Make Happy Kids, nous invite à se mettre dans leur peau :

« Tu n’écoutes pas, il faut que tu fasses un effort. », « Tu n’es pas gentille, les gentilles filles ne tapent pas… », « Tu as encore mis du bazar partout ! », « Tu n’en fais vraiment qu’à ta tête ! », « Tu ne fais jamais attention » ou encore « Tu es tellement lent, on va t’appeler l‘escargot ! ». Etc.

Pour comprendre ce qui se passe dans la tête de nos enfants lorsqu’on leur dit ce genre de choses, imaginons notre patron qui nous dirait : « Tu n’écoutes jamais ce que je te dis ! Il faut vraiment que tu fasses un effort », « Tu as encore fait une faute dans ton dernier mail, tu n’es vraiment pas rigoureux » ou encore « Tu viens seulement d’envoyer le dossier ? Mais comment fais-tu pour être aussi lent ? ».

Bref, c’est le genre de phrases qui plomberait votre journée, voir votre semaine non?! Soit on a envie de casser la figure du boss, soit on se dit qu’on est vraiment un bon à rien, et on se décourage définitivement. Quoi qu’il en soit, ça ne motive pas à s’améliorer.

Critiquer le fait et non la personne

De la même manière, avec nos enfants, ne les persuadons pas qu’ils sont nuls ! Lorsqu’on dit à un enfant « Tu es méchant », rien dans cette phrase ne l’invite à changer de comportement. Cela a simplement tendance à figer dans le marbre un état de fait.

Alors supprimons de notre vocabulaire toutes ces généralités du type « Tu n’es pas gentil », « Tu n’écoutes jamais » ou « Tu es un menteur », car cela renvoie à nos enfants une image très négative d’eux-mêmes, et les persuade qu’ils ne pourront jamais s’améliorer.

Focalisons-nous plutôt sur un fait, un geste, une phrase précise : « C’est ce que tu as fait qui n’est pas bien, pas ce que tu es ». En effet, il est important de toujours critiquer le fait et non la personne. Ainsi, vous l’aider à s’améliorer en lui faisant prendre conséquences de ses actes, et il n’est pas démoralisé ou enfermé dans un rôle réducteur.

 

Ce tout petit changement de vocabulaire est une vraie bonne habitude à prendre. Il évite d’écraser et d’humilier l’enfant, et l’invite plutôt à se soucier de l’impact de ses actes sur son entourage. Dans ce cadre, Isabelle Filliozat, dans son livre « Fais-toi confiance », s’emploie à expliquer l’importance des paroles bienveillantes et positives. Le rôle des parents est capital et déterminant pour le développement de l’enfant. Quelques exemples :

Des paroles qui posent les bases de la confiance :

  • Je t’aime
  • Tu es important pour moi
  • Tu es le bienvenu
  • Je te regarde
  • Je te respecte

Les expressions qui permettent l’affirmation de soi :

  • Tu as le droit d’être différent
  • Tu as le droit d’avoir un goût personnel
  • Tu as le droit d’être en colère
  • Tu as le droit d’avoir des désirs et des envies
  • Tu as le droit d’avoir tes propres idées
  • Tu as le droit de ne pas penser comme tout le monde

Des mots qui lui donnent confiance en ses compétences :

  • Tu es capable
  • Tu as les ressources en toi pour réussir
  • Tu as le droit d’échouer
  • Il est important de se tromper pour apprendre
  • Plus tu t’exerceras, plus tu seras compétent
  • Tu as le droit de faire des erreurs
  • Tu as le droit d’échouer et de te relever, c’est ainsi que tu as appris à marcher

Sources : http://www.femininbio.com – http://www.mieux-vivre-autrement.com

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