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Punitions, contrôles, cris; pourquoi ne pas essayer de bannir ces termes de l’éducation de nos enfants?

En effet, que ce soit à la maison ou à l’école, ils sont bien trop souvent dans un système qui les étouffe, les bride et les frustre.

Depuis le commencement, c’est à dire dès le berceau, la notion de contrôle apparaît. La méthode Ferber encourage les parents à laisser l’enfant pleurer dans son lit afin de régulariser ses pleurs. Effectivement cette méthode fonctionne et il a même été démontré qu’il sera plus apte à s’adapter par la suite  à l’organisation du temps à l’école et par voie de conséquence au monde du travail. Mais ce constat fait froid dans le dos. Avons-nous si peur de ce monde hiérarchisé et formaté que nous devons le faire subir à nos enfants dès la naissance ? Sommes-nous obligés de faire appel à cette méthode barbare pour calmer les pleurs de nos petits ? Et si nous tentions d’appréhender les choses différemment, privilégiant le bien-être au besoin de contrôle que l’on veut, à tord, nous faire croire indispensable ?

Les enfants ont un grand besoin de liberté qu’il est important de prendre en compte. Évidemment, pour que cette liberté soit bénéfique, l’adulte doit se positionner comme guide afin d’offrir un cadre sécurisant.

Nombreuses pédagogies alternatives comme la méthode Montessori, la méthode Steiner ou encore la méthode Freinet ont été développées dans ce sens puis transmises par le biais d’écoles alternatives.

Celles-ci ont compris que face à un système éducatif traditionnel trop rigide, il fallait agir.

La volonté et l’envie sont les forces motrices de l’enfant; elles permettent de le faire avancer à l’inverse de l’obéissance qui l’oblige malgré lui. Il est parfois difficile pour un parent de faire la part des choses mais il faut comprendre que le contraire de l’ordre n’est pas le désordre mais la liberté au même titre que le contraire du contrôle n’est pas le chaos mais la maîtrise de soi.

Prenons comme exemple le cas des peuples Inuit et Sami qui mettent au cœur de leur éducation l’apprentissage de l’autorégulation. Une expression Sami très répandue nous dit « Un enfant apprend seul ». Les enfants du même peuple apprennent à gérer leurs émotions telles que la colère, la sensibilité, l’agressivité ou la honte. Ils ne doivent pas être contrôlés par un tiers mais à l’inverse s’émanciper de toutes formes d’ingérence les empêchant de s’épanouir.

Nos enfants ont besoin plus que quiconque de s’amuser en toute impunité. Ils auront bien le temps d’intégrer toutes les contraintes que nous connaissons tous par la suite!

Alors ne les enfermons pas dans des emplois du temps rigides, calculés à la minute près de l’instant où ils se lèvent à celui où ils se couchent. N’ayons pas peur d’échouer dans notre rôle de parents parque nous leur laissons du temps libre pour jouer, rigoler, profiter tout simplement de la vie.

Prenons à présent le cas de la Norvège qui privilégie le lien entre liberté et bonheur. Un pays de lacs et de fjords qui offre la possibilité de faire du canoe, de naviguer, de nager, de se promener à travers toutes ses terres. En 1960, le psychiatre américain Herbert Hendin a étudié les statistiques de suicide dans les pays scandinaves. Le Danemark présentait le taux le plus élevé à l’inverse de celui de la Norvège qui était tout en bas de la liste. Après de nombreuses recherches, il a conclu que les raisons de ce phénomène remontaient à l’enfance.
En effet, au Danemark, les enfants évoluaient dans un cadre éducatif très stricte subissant de grandes pressions contrairement aux enfants norvégiens qui étaient libres de se déplacer tout en évoluant à leur propre rythme.

Cette notion fondamentale est d’ailleurs l’élément clé de la méthode Montessori, dispensée par un large réseau d’écoles alternatives, qui a pour vocation d’aider l’enfant à se développer en prenant en compte ses particularités, son individualité tout en respectant son rythme d’évolution et d’apprentissage. Elle aspire à une grande liberté permettant à l’enfant de devenir autonome.

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