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Open/Close Menu DU 21 AU 23 SEPTEMBRE 2018 AU CHÂTEAU DE FLAUGERGUES À MONTPELLIER





Elles fusent au moment inopportun, elles sont gênantes, portent sur l’homosexualité, la procréation et l’amour, la mort, le Père Noël et la Petite Souris…il survient un moment dans la vie de votre enfant durant lequel il développe sa pensée et cherche à accroître son savoir quant aux mystères du monde et il a bien raison ! Même si parfois les sujets sont délicats, il est important de répondre au interrogations existentielles des enfants lorsqu’ils construisent leur personnalité et leur réflexion.

Dès qu’ils apprennent à parler et s’exprimer, vers 2ans et demi, l’enfant vous posent quotidiennement un million de questions qui lui viennent en tête : « pourquoi tu fais ça ? » « pourquoi tu as pris ça ? »…etc. C’est sa manière de vous accompagner dans vos tâches quotidiennes, le but n’étant pas réellement de savoir ce que fait l’adulte ni pourquoi mais de participer à la vie des grands auxquels il s’identifie, d’attirer leur attention, se sentir intégré.

C’est quelques mois plus tard, vers les 3 ans, que les questions deviennent plus délicates, plus existentielles et moins intempestives, bien que cette période de la vie de l’enfant soit tout de même épuisante pour les grands.

Ne le laissez pas sans réponse, il pourrait penser que les sujets sont tabous ou qu’on lui cache des choses…il compte sur vous pour le guider, lui apprendre ce qu’il ne sait pas encore et, comme tous les petits, pense que vous ne vous trompez jamais et que vous savez tout.

Ne mentez pas à vos enfants, ne leur répondez pas uniquement ce qu’ils souhaitent entendre car ils ont aussi besoin d’être parfois confrontés à une réalité qui les font souffrir ou les déçoivent. Cela leur permet d’évoluer et leur évite des problèmes nombreux dans l’avenir !  N’oubliez pas qu’ils croient en tout ce que vous dites mais surtout qu’ils ne portent pas de jugement : ils apprennent et ne soupèsent pas. 

Les questions des enfants peuvent être très impolies, car elles sont très spontanées (« maman, pourquoi la dame a un très gros ventre ? » « pourquoi ce monsieur sent mauvais ? ») car ils ne différencient pas bien ce qui peut être gênant ou pas. A ces questions, même celles concernant la pauvreté, la cruauté ou la sexualité, vous devrez répondre naturellement sans aucune honte ou gêne car les vérités qu’il vous demande de lui apprendre ne sont pas choquantes si elles sont exprimées simplement et calmement.

Attention à ne pas rester trop évasif, votre enfant attend une réponse complète et pourrait se faire une interprétation propre de vos propos, interprétation parfois assez éloignée de ce que vous deviez lui expliquer.

Source: http://www.infobebes.com

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