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Je suis DYS et alors ?

Aujourd’hui en France, nous considérons qu’environ dix pour cent des enfants d’âge scolaire sont « Dys ». Souvent considérée comme un handicap, cette particularité cérébrale peut en fait se révéler être une vraie force. Dans son témoignage émouvant, Julien Peron, enfant dyslexique, nous raconte son parcours inspirant…

Qu’est-ce qu’un trouble « dys » ?

Dyslexie, dyspraxie, dysgraphie, dyscalculie, dysorthographie, dysphasie… Parents, professionnels de santé et enseignants se mobilisent de plus en plus pour comprendre ces troubles « dys » qui rendent pénible le quotidien, scolaire en particulier, de ceux qui en sont atteints.

La scolarité de ces enfants est bien souvent une succession de frustrations, d’efforts non récompensés et leur avenir professionnel est souvent compromis. Un constat qui mériterait une alternative. En effet, la dyslexie n’est pas, comme on l’a longtemps cru, la conséquence d’un défaut éducatif, d’une intelligence déficiente ou encore moins d’un blocage psychologique, mais bien d’une particularité de leur cerveau.

Le cerveau des dyslexiques, extraordinaire ?  

  • La neuropsychologie moderne permet de mieux comprendre cette particularité, et nous apprend également que les difficultés que ces enfants ont éprouvé pour apprendre à lire et à écrire sont souvent compensées par des talents ou des aptitudes remarquables dans d’autres domaines, et qu’une rééducation bien conduite peut totalement changer l’avenir de l’enfant. En effet, il n’a été question jusqu’ici que de déficits. Un certain nombre d’arguments permettent à l’inverse de penser que l’organisation particulière du cerveau chez le dyslexique présente également certains avantages.
  • Par exemple, les dyslexiques auraient des aptitudes de perception et d’attentions spatiales supérieures à celles de non-dyslexiques, aptitudes généralement attribuées au fonctionnement de l’hémisphère droit. Par ailleurs, ils sont connus pour être de bons entrepreneurs ! En effet, leur « handicap » les a obligés à identifier très jeunes les gens en qui ils pourraient avoir confiance. En affaires, ils savent mieux s’entourer et délèguent beaucoup plus facilement. Ils sont aussi très forts en communication orale et en résolution de problèmes. Ils sont très créatifs et plus sujets à posséder plusieurs entreprises. Cela expliquerait pourquoi tant d’entrepreneurs détestent la paperasse et n’aiment pas éplucher de longs rapports. L’entrepreneur agit alors que le gestionnaire, lui, lit sans arrêt !

 Il est clair cependant que ces aptitudes particulières ont été beaucoup moins étudiées que les éléments déficitaires : il existe là un champ pratiquement inexploré qui pourrait s’avérer très important à la fois pour une meilleure compréhension de l’organisation cérébrale du dyslexique et pour améliorer sa prise en charge et aider à son orientation scolaire et professionnelle.

 

Julien Peron, parcours d’un dyslexique

Julien Peron, enfant

Dès l’école primaire, Julien est diagnostiqué enfant dyslexique. « On n’avait pas besoin de me dire que j’étais différent j’étais le seul dans la classe qui faisait 60 fautes d’orthographe ! Manque de concentration, la tête dans les étoiles et le regard tournée vers la fenêtre en train d’imaginer la vie et une école dans laquelle je me sente bien : une école de la vie ! 30 ans après, je réalise un film qui porte le même nom : L’école de la vie, une génération pour tout changer ».

L’école, il n’en garde pas un très bon souvenir. Il n’est pas parvenu à y trouver sa place. « Je n’ai eu aucun diplôme ! Ni le bac ni le brevet. J’ai essayé pourtant je n’ai jamais réussi ! Mais je suis la preuve qu’on peut s’en sortir », explique-t-il. Très vite, il s’est retrouvé face à un mur. Ses professeurs ne le comprennent pas et ne lui prêtent aucun avenir. « C’est pour ça que j’ai créé le festival et le congrès. J’avais dans l’idée d’imaginer l’école de mes rêves et je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul à rêver d’une école différente ».

Aujourd’hui, 40 ans après, Julien Peron est devenu :

  • Créateur du Festival pour l’école de la vie ;
  • créateur du Congrès Innovation en éducation ;
  • réalisateur et producteur des films « C’est quoi le bonheur pour vous ? » et « L’école de la vie, une génération pour tout changer » ;
  • président fondateur depuis 2003 des sociétés Neo-bienêtre et Neorizons
  • créateur et accompagnateur des Voyages à vélo, yoga et méditation, et des rencontres interprofessionnelles du bien-être en 2003 ;
  • membre du conseil de développement de la ville de Montpellier et du parlement des entrepreneurs d’avenir ;
  • membre d’Honneur de la Ligue mondiale pour le droit au bonheur ;
  • conférencier international ;
  • CCP en permaculture ;
  • 15 ans d’expérience dans le marketing et la communication, dans le domaine du bien-être et de l’écologie, en France et dans le monde ;
  • et pleins de projets en prévision !

 

 

 

 

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