Et si nous repensions l’école et son système éducatif afin de créer des établissements où le bien-être et la joie seraient les maîtres-mots?
Aujourd’hui, nous commençons à réaliser que l’école n’est pas simplement un lieu où l’on acquiert des connaissances mais également un endroit propice au développement personnel des enfants.
Pour se faire, de plus en plus d’enseignants, de professionnels, d’éducateurs, de parents, ayant conscience des enjeux de l’éducation, sont à l’origine de nouvelles solutions pédagogiques créatives, innovantes et originales. Certaines de ces pédagogies alternatives sont inspirées des plus connues; méthodes Montessori, Freinet et Steiner qui tendent toutes vers le respect du rythme de chaque enfant.
En effet, celui-ci est placé au cœur du système éducatif et il est considéré individuellement, selon sa sensibilité, ses préférences, son mode de fonctionnement, en d’autres termes, dans son intégralité.
Parmi ces différents acteurs animés par la volonté tenace d’une éducation nouvelle, on retrouve Antonella Verdiani, docteur en sciences de l’éducation. Pendant plus de dix huit ans, elle a travaillé à l’UNESCO en tant que responsable des questions de l’éducation. Elle est l’auteure du livre “Ces écoles qui rendent heureux nos enfants”.
A travers une interview publiée par le magazine “fémininbio”, cette femme de caractère nous livre sa vision de l’éducation actuelle et propose des axes d’amélioration. Maman de trois enfants, aucun d’entre eux ne suit une scolarité dans le système scolaire public français.
Elle déplore un système où le programme est le même pour tous, où la créativité et la liberté de l’enfant sont mises à mal au profit d’une discipline rigide qui les étouffe. Elle constate que l’école met les élèves en situation de compétition au lieu de favoriser la coopération.
Dans le cadre de sa thèse qui souligne l’étroite relation entre le verbe “éduquer” et le mot “joie”, elle a été amenée à se rendre dans différentes écoles où enseignants et élèves évoluent en harmonie, dans un cadre bienveillant, sécurisant et heureux.
Elle est confiante quant à notre futur; selon elle, l’éducation va être de plus en plus riche et source de proposition permettant d’offrir aux parents un éventail de choix plus large. Les écoles alternatives et leurs pédagogies innovantes vont s’inscrire dans nos mœurs.
Cette femme engagée est également la fondatrice du “Printemps de l’éducation”, collectif de représentants de la société civile qui a pour objectif d’organiser des rencontres entre les acteurs qui œuvrent au changement de l’éducation.
Le Printemps de l’éducation est une association d’intérêt général, indépendante, à but non lucratif ayant pour vocation de remettre l’enfant au cœur de l’éducation et de contribuer à les rendre heureux.
Datant de mai 2012, l’association fonctionne depuis avec les mêmes préoccupations et intérêts qui ont pour finalité de recenser, faire connaitre, promouvoir, encourager, démultiplier les approches éducatives centrées sur l’épanouissement de l’enfant.
Les problématiques concernées s’articulent autour des inégalités scolaires et éducatives, de la participation des parents, du décrochage et de la persévérance scolaire, des disparités territoriales, des mobilisations locales, de l’évolution des métiers et bien d’autres sujet encore sont traités.
Source: http://www.femininbio.com
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