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Open/Close Menu DU 21 AU 23 SEPTEMBRE 2018 AU CHÂTEAU DE FLAUGERGUES À MONTPELLIER
Pédagogie finlandaise

Nous entendons beaucoup parler de l’efficacité de la pédagogie finlandaise. Nous avons observé les travaux des différents chercheurs qui se sont rendus sur place pour mieux comprendre le fonctionnement de ce système. Constat : les explications s’avèrent beaucoup plus simples qu’on ne le pensait ! Il s’agit surtout d’appliquer le bon sens et de la bienveillance !

Paul Robert, principal de collège dans le Gard, s’est rendu en Finlande pour tenter de mieux comprendre les raisons de l’apparente réussite de son système éducatif. De cette visite est né un ouvrage : La Finlande : un modèle éducatif pour la France ? : Les secrets de la réussite, ainsi qu’un rapport que vous pouvez consulter en cliquant ici.

Voici quelques secrets de cette pédagogie « magique » :

La pédagogie finlandaise accorde de l’importance à chaque élève

La pédagogie mise en place donne une large part à l’accompagnement individuel. On respecte le rythme d’apprentissage de chacun. En effet, les premières années, on privilégie l’éveil des aptitudes, la créativité et la curiosité. Puis, les élèves ont jusqu’à 9 ans pour apprendre à lire. Plutôt que d’imposer à tous les élèves un même système, l’éducation finlandaise s’adapte à chaque élève, en tenant compte de sa singularité. Le corps enseignant veille à détecter les troubles de l’apprentissage troubles de façon précoce. Ainsi, la prise en charge est ciblée très tôt. Bien sûr, un tel système exige un taux d’encadrement important, avec des classes moins remplies (moyenne de 20 élèves par classe) permettant une plus grande disponibilité de la part des professeurs.

L’environnement des jeunes finlandais est conçu pour être motivant

  • Les établissements accueillent les jeunes en plus petit nombre ;
  • les espaces de travail sont vastes et confortables ;
  • les conditions matérielles sont optimales ;
  • les salles de repos aménagées font de l’école un lieu de vie respecté et motivant.

Jusqu’à 16 ans, les enseignants font cours pendant 45 minutes et l’on accorde 15 minutes de pause entre les cours. Les relations familières entre enseignants et élèves rendent les professeurs plus accessibles. Ainsi, en aimant leur école, les élèves sont d’autant plus motivés pour les apprentissages. On constate une liberté de mouvement des élèves associée à une grande décontraction (y compris vestimentaire), « n’excluant nullement une surprenante auto-discipline ».

La pédagogie finlandaise prône l’action et l’autonomie

Les élèves des classes primaires de l’établissement circulent le plus souvent librement dans les couloirs, sans la supervision d’un enseignant, et se servent eux-mêmes à la cantine. À partir de l’âge de 13 ans, les élèves ont une grande liberté de choix pour organiser leur cursus. Comme dans le système scolaire américain, de nombreuses matières optionnelles sont introduites, « les élèves peuvent ainsi construire peu à peu leur autonomie et développer un sens de la responsabilité par rapport à leur cursus ». De plus, à partir du lycée, l’élève construit entièrement son programme. C’est alors que la classe disparaît, au profit de configurations différentes selon les cours choisis. Il résulte de cette autonomie précoce des élèves, une meilleure préparation pour leurs études supérieures.

Le système éducatif de la Finlande est  positif et valorisant

Tout d’abord, jusqu’à 11 ans, les élèves ne sont pas notés. En effet, la Finlande a fait le choix de faire confiance à la curiosité naturelle de l’enfant et à sa soif de découverte. Du coup, la norme académique n’est pas utilisée comme moyen de pression. Ensuite, après 13 ans, il existe des notes chiffrées allant de 4 à 10. Puisque le système finlandais considère qu’il n’y a pas d’intérêt à construire une « échelle de l’ignorance », mais qu’il est plus utile de distinguer des « niveaux de perfectibilité », sa notation proscrit le 0. Idem pour le lycée, même si les évaluations sont plus soutenues, le système de notation est identique. La pratique de l’évaluation en Finlande prend soin de ne pénaliser personne, en valorisant l’acquis plutôt que de mettre en avant ce qui fait défaut. Ce qui est important, c’est que les élèves aient le sentiment d’être bons dans quelque chose.

L’expertise des professeurs dans leur discipline est un atout majeur

La profession d’enseignant jouit encore en Finlande d’un réel prestige dans la société. Cela ne tient pas tant à la rémunération – qui se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE – qu’à l’importance qu’attache le pays à son éducation. Pour commencer, la motivation des enseignants finlandais tourne autour l’enfant. En effet, leur objectif est de comprendre et de répondre à ses besoins. En comparaison, la motivation des enseignants français est concentrée sur le fait de valider l’acquis des connaissances. Ensuite, la pédagogie finlandaise exige que ses professeurs soient titulaires d’un master de sciences de l’éducation, tout en passant du temps en situations d’enseignement réelles. Puis, après leurs études, les professeurs gardent un contact étroit avec l’université. Et enfin, ils améliorent leur niveau de formation et leur expertise en pédagogie constamment, grâce à 2 heures de formation continue par semaine !

Le tout, financé à 100 % par l’état ! Ça donne envie n’est-ce pas ? Alors un tel modèle finlandais pourrait-il s’exporter en France ? C’est la question à laquelle tente de répondre Paul Robert dans son rapport très intéressant…

Source : http://blog.francetvinfo.fr

Un documentaire pour aller plus loin :

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