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Bien que le Conseil de l’Europe ait pointé la France du doigt en mars 2015 pour ne pas avoir interdit toutes formes de châtiments corporels envers les enfants comme l’a aussi fait le comité des enfants de l’ONU en février 2016, la sentence est tombée, en ce jeudi 26 janvier 2017.

Les parents ont toujours le droit de fesser leurs enfants!

Et oui, même à notre époque soit disant moderne, nous sommes encore légalement autorisés à infliger des sanctions violentes à nos enfants.

Si certains se défendront qu’il ne s’agit pas de faire mal mais simplement d’acter symboliquement la conséquence directe d’une bêtise que l’enfant vient de commettre, il n’en est pas moins un acte traumatisant pour lui.

De plus, cela l’initie très jeune à la notion de violence qu’il sera plus enclin à reproduire dans son environnement.

Edwige Antier, pédiatre et auteur du livre “L’autorité sans fessée”,  nous éclaire sur les méfaits et l’impact psychologique qu’ont ces agissements sur nos enfants.

Il s’agit d’un acte des plus humiliants qui affecte énormément la confiance en soi ainsi que le comportement: l’enfant va développer soit la sournoiserie, soit l’habitude de la soumission ou à l’inverse de la transgression, précise la pédiatre, rien ne justifie de le taper”.

Effectivement,  on récolte très souvent l’inverse de ce que l’on cherche à mettre en place. Vous risquez de provoquer l’envie irrépressible de défier votre autorité, et ce n’est bon pour personne!

Il est tout à fait possible de poser des limites sans avoir recours aux châtiments corporels. Pour se faire, Edwige Antier nous oriente:

  • Occupez-le, nourrissez sa curiosité
  • N’hésitez pas à demander de l’aide à votre entourage si vous sentez que vous êtes à bout de patience
  • Lorsque votre enfant fait un caprice ou “pique une crise”, envoyez-le dans sa chambre le temps qu’il retrouve son calme

Aussi, il est important de gérer immédiatement un comportement inapproprié; pour que l’enfant  comprenne et fasse le lien avec ce qu’il vient de faire, votre réaction ne doit pas être différée. Par exemple, n’attendez-pas le retour de votre conjoint ou un moment jugé “plus propice”. Expliquez-lui ce qui ne va pas et surtout pourquoi il ne peut pas agir ainsi.

Un grand nombre de nos pays voisins comme le Portugal, l’Allemagne, l’Espagne ou encore les pays nordiques ont d’ores et déjà aboli les sanctions par châtiments corporels et leurs enfants ne s’en portent pas plus mal; bien au contraire!

Source: www.magicmaman.fr

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