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Open/Close Menu DU 21 AU 23 SEPTEMBRE 2018 AU CHÂTEAU DE FLAUGERGUES À MONTPELLIER

C’est prouvé : la violence dans l’éducation ne mène pas à l’épanouissement mais à l’angoisse, au traumatisme et aux troubles divers. Elle n’a jamais aidé à discerner le bien du mal mais apprend qu’un rapport de force est à envisager si on en a le pouvoir, que la violence est à la portée du plus fort. Enfin, la violence n’a pas aidé les parents à poser leurs limites mais a appris aux enfants à avoir peur des conséquences.

Aujourd’hui énormément de choses ont changé dans nos méthodes d’éducation, même si l’éducation traditionnelle a perduré pendant des centaines d’années, les parents modernes apprennent qu’être parent ne donne pas pour autant une autorité ni formelle ni inébranlable. Les parents modernes écoutent leurs enfants, veulent leur épanouissement, apprennent à créer des liens extrêmement personnels avec leurs enfants, rejettent l’abus de pouvoir et encensent le leadership. On observe également une nouvelle construction, assez similaire, de la vie de couple grâce à la remise en question des rôles des genres.

Aujourd’hui, les parents, pédagogues, enseignants ne sont pas respectés pour le statut qu’ils arborent mais pour la personnalité qu’ils possèdent, on a perdu le respect des figures d’autorité et évoluons vers une crédibilité basée sur la personne elle-même, crédibilité qui devient décisive concernant le respect inspiré ainsi que le pouvoir qui pourra être exercé sur les jeunes et enfants.

Les parents modernes doivent laisser derrière eux l’idée même de l’autorité traditionnelle qui a toujours été la leur mais conserver et valoriser le leadership. C’est parfois compliqué et entrainera souvent des frustrations et des conflits, mais cela s’apprend à mesure que le temps passe et que les enfants deviennent plus grands.

Les enfants désirent beaucoup de choses, mais leurs besoins restent somme toute assez simples : ils ont besoin d’un leadership qui fonctionne et soit instauré par les parents, ce qui peut être rendu difficile par l’histoire personnelle de chacun des parents. Cela peut prendre du temps avant d’être familier avec les nouvelles méthodes d’éducation, mais rappelez-vous de ne pas écouter n’importe qui. Beaucoup de parents entendent « mets plus de limites », ils deviennent alors plus stricts face au comportement de l’enfant qui se retrouve désigné coupable. Ca n’arrange rien, il est nécessaire que les 

parents se manifestent personnellement et se définissent comme êtres humains.

2 formes d’autorité à connaître :

  • l’autorité « pouvoir ». C’est l’autorité exercée par la police qui vous distribue une contravention pour justifier l’usage des punitions. Avez-vous envie de réellement suivre les règles ou craignez-vous simplement de vous faire prendre ? L’autorité pouvoir, c’est celle qui récompense et punit, qui contrôle. Elle est inefficace et n’influence pas constructivement.
  • l’autorité « compétence ». Celle-ci est méritée, c’est l’autorité d’un grand chirurgien dans son domaine car fort de nombreuses années d’expérience, c’est l’autorité qui repose sur une base saine de sagesse personnelle et de compétences propres reconnues, des talents utiles transmis sans obligation. Elle permet à l’adulte de communiquer ses besoins et demandes sans être violent, d’exprimer ses limites et ses sentiments face aux comportements de l’enfant de manière à ce que celui-ci puisse les modifier librement afin de ne plus être opposés aux besoins de l’adulte.

Les jeunes ne désirent pas être contrôlés et soumis à une autorité, ils ont besoin d’être considérés personnellement et souhaitent participer à la résolution des conflits.

Source: http://apprendreaeduquer.fr

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