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Une relation authentique avec son enfant ne passe pas par la case « parent parfait », c’est même assez incompatible. En tant que parent le but est l’épanouissement de l’enfant et la qualité authentique de la relation avec lui, il en a besoin ainsi que de réactions de votre part qui soient appropriées à ses besoins…au lieu de vous demander comment réagirait le parfait papa ou la parfaite maman, demandez-vous plutôt de quoi a réellement besoin votre enfant.

Comme le dit Isabelle Filiozat dans son livre « il n’y a pas de parents parfaites », un enfant n’aura pas besoin d’un parent jouant un rôle mais d’une personne vraie avec des émotions, des qualités et des défauts, des besoins propres, des valeurs, des limites, des compétences….il a besoin de bons parents.

Elle ajoute qu’en vous culpabilisant moins vous assumerez mieux vos responsabilités…acceptez de ne pas toujours pouvoir être au top, crier parfois après une mauvaise journée ou nuit, ou pendant une période déjà difficile, ça reste une réaction humaine. Vos enfants n’attendent pas non plus de vous la perfection, alors n’ayez pas peur de demander parfois de l’aide autour de vous ! Introduire un tiers peut parfois être une excellente façon de réduire votre stress et votre manque d’assurance. C’est d’ailleurs une grande preuve de courage d’oser demander au lieu de se voiler sciemment la face…

La forme de culpabilité qui vous fera avancer sera celle qui vous fera remettre cos certitudes d’éducation en question et vous mettra en rapport direct avec vos enfants, en effet elle intervient pour vous permettre de ne pas blesser autrui.

Chercher à tout prix la perfection peut aussi être extrêmement frustrant et exaspérant lorsque vous n’y arrivez pas, notamment si vous avez l’impression que tout le monde y arrive sauf vous, et vous pourriez retourner cette frustration sur votre enfant dans le sens où il vous empêcherait d’atteindre cette perfection tant prisée.

Isabelle Filiozat recommande dans ses oeuvres de ne pas chercher cette perfection inatteignable et nocive pour votre relation mais à être un père ou une mère « suffisamment bon ». Faites de votre mieux, ni plus ni moins, arrêtez de vous juger sans arrêt et ne rechignez plus à reconnaître ce que vous faites de bien pour vos enfants.

Source: http://apprendreaeduquer.fr

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