Suivez-nous:                        
Open/Close Menu DU 21 AU 23 SEPTEMBRE 2018 AU CHÂTEAU DE FLAUGERGUES À MONTPELLIER




Ce vendredi 16 mars, c’est la 18e journée du sommeil ! A cette occasion, une enquête INSV/MGEN nous révèle que 4 jeunes de 15-24 ans sur 10 manquent cruellement de sommeil. Voici quelques conseils pour un sommeil réparateur.

Vous vous en doutez sûrement, la 1ère cause de ce manque de sommeil, c’est les écrans ! Les jeunes d’aujourd’hui sont ultra-connectés, et c’est loin de favoriser leur sommeil… En effet, les jeunes entre 15-24 ans sont particulièrement touchés par les troubles du sommeil. La plupart d’entre eux sont encore devant leurs écrans (ordi, téléphone, tablette, télé…) dans leur lit. Ils dorment en moyenne moins de 7 heures par nuit, alors qu’ils auraient besoin de 8 à 10 heures de sommeil quotidien pour être en bonne santé.

Conséquences ? Fatigue, manque de concentration, irritabilité, somnolence… Et à plus long terme, des conséquences sur leur développement personnel et professionnel. Car nous avons tendance à l’oublier ( oh ça va je dormirais quand je serai mort ! ) mais le sommeil assure des fonctions majeures sur le plan physiologique, émotionnel et cognitif.

La nécessité d’instaurer “ un couvre-feu digital “ devient donc de plus en plus importante pour une génération accro aux écrans !

En effet, la lumière bleue qu’émettent ces appareils est aujourd’hui considérée comme un véritable problème de santé publique. Entre autres, elle stimule fortement les récepteurs de la rétine, déréglant ainsi l’horloge biologique et retardant l’endormissement.

Avant de s’endormir, plus de 4 jeunes sur 5 regardent un écran Parmi eux, les trois quarts sont actifs : ils jouent, communiquent sur les réseaux sociaux, surfent sur internet.  » De message en message, de tweet en tweet, de site en site, d’info en info, les jeunes accros de l’écran entrent dans un état de tension et d’excitation qui nuit au ralentissement nécessaire à l’instauration du sommeil « , déplore Marie-Pia d’Ortho, pneumologue à l’hôpital Bichat (AP-HP). Et cet état se maintient souvent toute la nuit si le téléphone reste connecté à proximité.

Ces jeunes accros ont en moyenne plus de difficultés que les autres pour s’endormir (+20%), sont davantage touchés par les réveils nocturnes (+14%) et somnolent plus en journée (+12%). Face à cela, le comportement à adopter est simple selon l’INSV: favoriser des activités relaxantes comme la lecture ou la musique, éteindre tous les écrans 1 heure avant de se coucher – la télévision est tolérée si elle regardée de loin – et surtout instaurer un «couvre-feu digital» pour éviter tout réveil intempestif. Il est donc important de leur imposer, dès le plus jeune âge, de laisser le portable hors de la chambre à partir d’une certaine heure, ce qui évite également de dormir au milieu des ondes ! Essayez, les résultats vous surprendront !

D’autres conseils :

La grasse matinée oui, mais avec modération : Même si elle est très appréciée des jeunes, la grasse matinée ne permet pas une récupération de qualité. En effet, le repos est moins efficace le matin que pendant la nuit, en raison d’une augmentation de la température corporelle et d’un pic de cortisol (hormone du stress). D’autre part, les heures de coucher et de lever régulières sont le gage d’un sommeil efficace.

Faire du sport, mais pas trop tard : Il est vrai que les sportifs trouvent plus vite le sommeil que les autres, et sont moins sujets aux insomnies. Pour trouver un sommeil de qualité, le plus important n’est pas la durée mais la régularité de la pratique. Toutefois, passé 20 heures, l’augmentation de la température corporelle et l’augmentation de l’excitation physique ou émotionnelle peuvent perturber l’endormissement.

Stop aux excitants : Caféine, boissons énergisantes, cigarettes, alcool… Les jeunes s’y mettent malheureusement de plus en plus tôt. C’est le cercle vicieux du mauvais sommeil : Environ un jeune sur cinq compense sa dette de sommeil par la consommation d’excitants, notamment le café, dont l’effet est beaucoup plus durable qu’on ne le croit. Or si ces boissons diminuent pour un temps les symptômes du manque de sommeil, elles entraînent également un décalage de l’endormissement.

Réaménager sa chambre :  » Neuf jeunes sur dix ne vont pas au lit pour dormir « , souligne l’INSV dans son rapport. En effet, le lit n’est plus l’espace uniquement réservé au sommeil et les adolescents y restent éveillés entre 1h00 et 1h40. Pour Marie-Pia d’Ortho c’est un tort, car  » un adolescent qui se conditionne à être éveillé dans son lit fabrique ainsi le berceau de sa future insomnie « . Pour trouver le sommeil plus facilement, l’INSV conseille d’aménager un espace de détente distinct du lit, notamment réservé à l’utilisation du numérique.

Sources : https://france3-regions.francetvinfo.fr/http://sante.lefigaro.fr/

ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER

    Nom (obligatoire)

    Prénom (obligatoire)

    Email (obligatoire)

    Code postal (obligatoire)

    Write a comment: