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La séparation de ses parents est toujours une épreuve difficile pour un enfant. Néanmoins, avec du bon sens, de l’amour et une bonne organisation, vous pouvez réussir à lui simplifier cela, à travers la garde alternée. Elle peut être très bien vécue, si elle réunit certaines conditions :

Une bonne entente parentale
C’est la base de toute séparation, vraiment. Mais dans certains cas, plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas ! Mais tant pis, quels que soient les éléments qui vous séparent, quelles que soient les vieilles rancœurs, pensez à votre enfant qui n’a absolument rien demandé et qui est la première victime de cette situation. En effet, lorsque la garde alternée est le fruit d’une décision de justice, il est rare que les choses se passent sereinement, et bien souvent, l’enfant devient l’enjeu d’une guerre entre les parents… Mais n’oubliez pas, si les parents se détestent, l’enfant aura du mal à faire la synthèse entre deux mondes cloisonnées, et risque de construire sa personnalité sur un clivage… Et comment s’épanouir dans de telles conditions ? C’est pour cela que même si on ne s’aiment plus, il est nécessaire de mettre son ego de côté, de prendre du recul et de penser au bien être de son enfant, et ainsi de garder une estime pour l’autre parent. Cette continuité psychique est primordiale pour le bon développement de l’enfant. Ce dernier doit pouvoir se sentir libre de parler de l’autre parent, c’est très important.

Une coopération intelligente
En plus de développer des relations respectueuses, les parents doivent également veiller à être sur la même longueur d’onde en matière d’éducation. Là encore ce n’est pas toujours évident, mais il est très important pour l’équilibre de l’enfant que les règles soient les mêmes chez papa et chez maman. Il faut un lien entre les deux univers. Si votre ex-conjoint n’en fait qu’à sa tête et le laisse regarder la télé tard tous les soirs par exemple, alors que c’est interdit chez vous, expliquez-lui que vous ne voulez pas remettre en cause son mode de vie, mais simplement que votre enfant va être en perte de repères totale si vous ne vous mettez pas tous les deux d’accord. Enfin, il est bon que les deux parents aient accès à la vie réelle de l’enfant, à tout ce qui s’inscrit dans son quotidien : aller le chercher à l’école, rencontrer la maîtresse, l’emmener chez son copain ou à son activité… Enfin, il est bon d’instaurer les mêmes rythmes veille/sommeil et le mêmes rituels de lever et de coucher. Le passage du doudou, qui sert de lien transitionnel, est également très important !

La proximité géographique
Bien évidemment, c’est une condition essentielle à la réussite de la garde alternée. Il est nécessaire que les parents vivent proches l’un de l’autre, ne serait-ce que pour l’école : ce ne serait pas vivable qu’un des deux doive faire une heure de trajet chaque matin pour l’amener : ni pour le parent, ni pour l’enfant ! Si les parents vivent trop éloignés, l’enfant ne pourra pas suivre son cursus scolaire sereinement. Ainsi, pour que le quotidien soit gérable, mieux vaut vivre près de chez l’ex-conjoint. L’idéal étant d’habiter dans le même quartier, car l’enfant peut garder les mêmes copains, les mêmes repères. Si vous ne remplissez pas ces conditions, n’envisagez pas de garde alternée et préférez un rythme semaine/week-ends et vacances.

Le respect de la notion d’attachement
La notion d’attachement pour un bébé doit être respectée. Elle va de 0 à 3 ans environ. Certains spécialistes de la petite enfance préconisent d’attendre l’âge de 6 ans avant d’envisager une garde alternée, mais il est difficile de généraliser. Tout dépend de l’enfant. Ce qui est sûr, c’est que le bébé ne doit pas être séparé de sa figure d’attachement, qui est généralement la mère (mais il arrive que le père se soit plus occupé du bébé et soit devenu son parent d’attache). Chez les plus jeunes, l’éloignement de plus de deux jours de la figure d’attachement entraîne des troubles importants : réveils nocturnes, angoisses de l’abandon, troubles psychosomatiques, mal au ventre… Si un enfant présente ces troubles, il vaut mieux mettre fin à la garde alternée. Pour un enfant plus grand, il est également important de respecter cette notion, en permettant par exemple à l’enfant de dire que sa mère ou son père lui manque, sans le juger, et au contraire en le rassurant.

Généralement, mettez en place une formule souple, et restez à l’écoute des besoins de votre enfant. Vous pouvez tester et voir comment les choses évoluent, mais ce système ne doit pas représenter un stress supplémentaire pour l’enfant. Faites donc preuve de flexibilité et de bon sens ! Un enfant aura toujours besoin de sa maman et de son papa, mais également d’équilibre ! 🙂

Source : https://www.2houses.com

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