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On rêve tous de voir nos enfants croquer la vie à pleines dents et poser sur le monde un regard confiant. Mais comment cultiver en eux le goût du bonheur ? Quelques conseils…

Les enfants semblent avoir une propension au bonheur plus naturelle que les adultes. Cette aptitude quasi innée au bonheur serait liée à la capacité de l’enfant de savourer l’instant. Ils vivent en effet davantage dans le présent, ont une force d’oubli plus forte que les adultes, qui se couchent avec un souci et se réveillent avec lui. Quand un enfant ouvre les yeux, c’est toujours la première fois, et il a fait table rase de ce qui l’a tracassé la veille. A l’inverse, les adultes sont davantage dans l’anticipation, l’inquiétude de l’avenir, ressassent en permanence les douleurs du passé, ou hésitent à se réjouir d’un événement heureux de peur qu’il ne dure pas. Alors que les enfants peuvent éprouver des chagrins intenses et, une heure après, être joyeux.

Mais selon une étude, notre prédisposition à être heureux est à 50 % héréditaire. Nous avons donc, en tant que parents, une véritable responsabilité quant au bonheur de nos enfants.

  • Le bonheur est contagieux

Alors montrez l’exemple ! Il n’y a rien de plus efficace pour le bonheur d’un enfant que de voir ses parents heureux ! Quelle que soit leur situation. Rien de tel en effet qu’un papa serein et une maman enjouée pour développer la capacité d’un enfant à aborder la vie avec joie. Et il en est de même pour l’entourage proche. “ Un jeune enfant est bercé par le rapport que ses parents entretiennent avec l’existence, observe Nicole Prieur, psychologue. S’il les voit dans l’insatisfaction, l’aigreur, la rancœur, il s’en imprègne.  » Mais à l’inverse, des parents qui sourient malgré les difficultés, développent en lui la capacité de prendre la vie du bon côté. Bien sûr, on n’est pas tous les jours radieux et ce n’est pas grave, nous avons tous le droit d’être ronchons ou tristes sans que cela mette la santé mentale de nos petits en péril. D’ailleurs les enfants les plus équilibrés et les plus sereins sont souvent ceux qui ont le sens des réalités, c’est à dire qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent : manger quand ils en ont envie, se coucher à n’importe quelle heure, obtenir tout ce qu’ils convoitent… Ce sont des enfants qui ont appris à supporter la frustration. Ils développent leur personnalité, savent s’affirmer, mais ils le font dans le respect de l’autre et des règles de la société dans laquelle ils vivent… Parce qu’ils voient leurs parents agir ainsi !

  • Tous différents

Autrement dit, il est mauvais de “ coller des étiquettes “ sur les enfants. Cela limite et entrave le développement de leur identité. “ Tu es un méchant garçon “ ou “ Quelle pleurnicheuse “ sont des descriptions qui sont utilisées quand les petits réitèrent leurs comportements, et cela prédispose l’enfant à façonner son attitude pour correspondre à ce profil. La meilleure façon de développer le bonheur pendant l’enfance est de les traiter comme s’ils étaient ce qu’ils devraient être, pour les transformer en ce qu’ils pourraient potentiellement être. C’est un peu le principe de la loi de l’attraction. Nous ne devons pas commettre l’erreur de les cataloguer, comme si être méchant était un trait de caractère de l’enfant qu’il soit incapable de changer. Nous pouvons mettre en place une sorte d’alternative : “ Tu es un bon garçon, mais tu te comportes mal “, en se concentrant sur le comportement spécifique qui est mauvais. Il est donc important de ne pas dramatiser. Le plus tôt nous commençons à éduquer les enfants afin qu’ils donnent aux choses leur juste valeur, le mieux ils différencieront et apprendront à distinguer les caractéristiques qui comptent vraiment dans la vie.

  • Le Yin et le Yang

Éduquer un enfant, c’est également lui faire comprendre que le bonheur n’est pas un état permanent, que la vie comporte des alternances de joies et de peines, d’efforts et de récompenses, de chances et de malchances… Et aussi que l’on n’obtient pas toujours ce qu’on veut. Alors pour vivre heureux, vivons frustrés ? Il ne s’agit bien sûr pas d’apprendre à nos enfants que la vie est dure et insatisfaisante, mais à faire attention à ne pas leur vendre du rêve non plus ! Attendre trop de plaisirs de la vie, c’est risquer d’être très déçu ensuite. Entre protéger son enfant en ne lui faisant pas partager ses soucis d’adultes, et lui éviter tout effort et répondre au moindre de ses désirs, il y a une marge. Et ça nous l’avons un peu oublié ces dernières années. Un enfant trop comblé n’a pas envie de grandir ! Mais un enfant heureux, ce n’est pas ça. Or ces derniers temps, de la naissance à l’adolescence, les enfants souffrent de plus en plus du « syndrome de l’enfant insatiable », que l’on reconnaît lorsque leurs attitudes conduisent à des troubles de la personnalité et du comportement. En effet, les enfants ont de plus en plus de choses, les sources de distractions, comme les écrans en tous genre, se multiplient, et on ne peut pas dire qu’ils sont plus heureux. A nous parents, de savoir limiter tout cela sans culpabiliser, pour leur plus grand bonheur !

  • Peur, joie, colère… Les émotions, c’est la vie !

Il est très important d’apprendre à son enfant à contrôler et réguler ses émotions pour résoudre pacifiquement les problèmes. Cela crée de la tranquillité et de l’harmonie dans le caractère des petits : les émotions sont bonnes et les enfants réagissent d’une façon physique face à elles, produisant des éléments biochimiques générés par le cerveau qui aident à adapter son comportement. Et c’est important, parce que les émotions ne sont rien d’autres que l’expression de la vie ! Joie, colère, amour, tristesse, dégoût… Il est essentiel de les exprimer ! Par exemple, la peur aide à se préparer et à se protéger, la tristesse accompagne les moments difficiles de la vie, la joie nous donne de l’énergie, nous guide, et favorise l’apprentissage, la colère définit nos limites, nos droits, notre intégrité, l’amour nous relie à autrui… L’émotion permet de se construire, de se reconstruire, et est donc vitale ! D’ailleurs, un événement blessant, un accident, une épreuve, ne deviennent traumatismes que si on ne laisse pas libre cours à l’expression des émotions qu’ils suscitent. Ainsi, en tant que parent, notre rôle est d’accueillir, de laisser exprimer et d’accompagner ces émotions. En s’adaptant, à tous les âges, pour savoir quelles compétences doivent être développées à chaque étape, les enfants développent leur connaissance personnelle et individuelle, leur identité, leur estime de soi, ce qui détermine en grande partie le succès dans leur vie adulte.

Source : https://www.bebesetmamans.com

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