Suivez-nous:                        
Open/Close Menu DU 21 AU 23 SEPTEMBRE 2018 AU CHÂTEAU DE FLAUGERGUES À MONTPELLIER




Peur du noir, de la séparation, des insectes… Nous sommes souvent désarmés face à leurs phobies, qui nous paraissent bien légères à nous, mais qui sont de vrais angoisses pour eux ! Alors, que faire quand la peur devient irrationnelle ?

C’est quoi une phobie ?

La phobie, que l’on considère comme un véritable trouble anxieux, est une peur irrationnelle, sans fondement.

A la base, la peur est saine car elle nous fait craindre un danger réel contre lequel nous tentons de nous protéger. Mais quand elle envahit toutes les pensées et qu’on ne parvient plus à être fonctionnel, elle devient phobique. Bien souvent, elle est causée par la présence ou l’anticipation d’un objet ou d’une situation spécifique, comme l’avion, les hauteurs ou les araignées.

Les phobies des enfants

Chez les enfants, on retrouve cinq catégories de phobies :

    1. La phobie des autres : elle est généralement la première que vit l’enfant, elle apparaît vers l’âge de huit ou neuf mois. Le bébé pleure en voyant des personnes qu’il n’est pas habitué à voir. Cette crainte cache sa peur d’être abandonné par ses parents.
    2. La phobie scolaire, qui touche environ 5 % des enfants et des adolescents, se manifeste généralement chez les enfants qui ont peur de se séparer de leur famille ou qui craignent tout ce qui est inconnu : ces enfants refusent carrément d’aller à l’école.
    3. La phobie des phénomènes naturels, comme le feu, les orages, le vent…mais également les insectes.
    4. La phobie des personnages mythiques, comme les monstres, les fantômes, les sorcières…
    5. La phobie des microbes et des maladies

Les causes des phobies 

Les phobies se développent habituellement dans la petite enfance. Les symptômes classiques peuvent commencer entre quatre à huit ans. Même si chaque phobie est propre à chacun et possède donc une cause différente, généralement, elles proviennent de :

  • Une origine génétique, puisqu’elles touchent souvent quelques membres d’une même famille. D’autre part, certaines personnes naissent avec une prédisposition à l’anxiété : elles sont donc plus susceptibles de développer des phobies, et ce dès l’âge de cinq ou six ans.
  • Les phobies peuvent se développer également en réponse à un événement traumatisant, ou encore à une mauvaise expérience. Par exemple, un enfant qui a été piégé dans un dans un espace clos ou confiné par punition, sera susceptible de devenir claustrophobe.
  • Les diverses mises en garde des parents trop souvent répétées, qui révèlent généralement une attitude surprotectrice, peuvent aussi finir par engendrer des peurs, rationnelles ou non, chez l’enfant.

Dois-je m’inquiéter  ?

Il ne faut pas tirer la sonnette d’alarme et prendre rendez-vous avec un psychologue si votre enfant exprime ses peurs de temps en temps : elles sont normales, parce qu’elles sont liées à son stade de développement et elles sont transitoires.

Cependant, il faut commencer à s’intéresser de plus près au phénomène si sa peur gêne son fonctionnement normal, si elle fait en sorte par exemple qu’il refuse de sortir de la maison. De plus, la peur excessive de poser des questions en classe, la peur de rougir, la peur de partager son opinion…sont toutes des peurs desquelles les parents devraient se préoccuper lorsque l’enfant manifeste des signes d’évitement face à certaines situations ou en certains lieux.

Enfin, les signaux physiologiques peuvent également vous mettre la puce à l’oreille, tels que les troubles du sommeil, les maux de tête, la perte de poids ou encore les nausées.

Alors, comment réagir ?

Deux clefs : Bienveillance et écoute active ! En effet, le dialogue est le meilleur outil pour chasser les peurs de votre enfant. Il faut lui dire que vous êtes là pour le protéger, mais aussi pour l’aider à avoir moins peur. Vous pouvez également le rassurer en lui signalant que d’autres enfants aussi ont peur. Tâchez toutefois de conserver un peu de neutralité, de garder vos distances face à ses craintes, tout en vous montrant compréhensive. Cela permettra de dédramatiser les situations.

Vous pouvez également l’aidez en l’amenant à remettre de la rationalité dans ses pensées : les monstres n’existent que dans les dessins animés, une toute petite araignée ne peut pas faire de mal à un adulte, etc.

Enfin, il est important de le laisser s’exprimer, par le dessin par exemple. Une fois que votre enfant aura couché sur papier l’objet de sa peur, vous pourriez même lui suggérer de jeter le dessin à la poubelle… pour faire disparaître la peur à tout jamais.

Les phobies d’enfant s’atténuent ou disparaissent généralement vers l’âge de sept ans. Toutefois, si toutes vos tentatives pour l’aider sont vaines et que ses peurs perdurent au-delà de cet âge, vous pouvez envisager le recours à l’aide professionnelle.

Source : http://www.mamanpourlavie.com

 

ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER

[contact-form-7 404 "Non trouvé"]

Write a comment: