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Sollicités de toute part et baignés dans un stress sans précédent, on constate avec effroi que de plus en plus de très jeunes enfants consultent des thérapeutes pour cause de burn-out.

Entre le rythme scolaire effréné auquel ils doivent se soumettre peu importe leur propre rythme d’apprentissage, les activités extra-scolaires, les devoirs, le repas et la toilette du soir, les enfants n’ont finalement plus le temps d’être des enfants. Il est pourtant indispensable qu’ils puissent souffler, s’aérer, rigoler, jouer, s’ennuyer, faire des expériences et même ne rien faire!

Malheureusement les emplois du temps surchargés ne laissent pas (beaucoup) de place pour les moments de bien-être. “Ils ont souvent l’impression que quoi qu’ils fassent, rien ne suffira. Comme un ordinateur à qui l’on donne des ordres contradictoires, les enfants explosent […] Il y a encore un an, un enfant par an venait me voir pour burn-out ou craquage nerveux. Maintenant j’en vois cinq par semaine” explique Béatrice Millêtre, docteure en psychologie, psychothérapeute et auteure du livre “Le burn-out des enfants”.

Les conséquences qui découlent de ces situations peuvent être un épuisement intense, des troubles du sommeil et/ou alimentaires, un repli sur soi, une grande tristesse, le développement d’une phobie scolaire, des pleurs incessants etc. La psychologue Aline Nativel Id Hammou étaye les propos de sa consœur: “On voit des petits de quatre ans qui n’ont plus le temps de jouer parce les parents considèrent qu’ils ne sont plus des bébés”.

De plus, le nouveau rythme scolaire mis en place dernièrement par l’Éducation Nationale oblige les enfants à venir à l’école le mercredi matin les privant ainsi d’une journée “off” au milieu de la semaine où ils pouvaient d’antan dormir plus longtemps et lâcher prise.

En vue d’améliorer les conditions de vie de votre enfant, vous pouvez d’ores et déjà agir à la maison à défaut de pouvoir le faire à l’école. Adopter la bienveillance en famille sera non seulement bénéfique pour lui mais aussi pour vous.

Source: madame.lefigaro.fr

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